HM
5.11.2023

Cabaret Antoine &Charlotte

Heure musicale

Dimanche

5 novembre à 17h

Ensemble Zône franche 

Heidi. Une anthologie subjective de la musique traditionnelle suisse

François Mützenberg flûtes à bec, flûte harmonique, chalumeau, musette de cour
Jean-Luc Manca accordéon
Olivier Destephany contrebasse
 
Depuis les premières histoires publiées par Johanna Spyri jusqu’aux textes des auteurs contemporains en passant par les films ou les multiples produits dérivés portant son nom, la figure de la petite fille emblème de la Suisse n’est pas sans nuances : variations subtiles ou contrastées qui illustrent la difficulté de caractériser un pays sans tomber dans la caricature.

La musique traditionnelle suisse, quant à elle, peine à s’affranchir des clichés qui lui sont presque automatiquement collés, souvent par préjugé. Elle plonge pourtant ses racines dans des traditions alpines très anciennes qui, à l’instar d’autres traditions européennes ou extra-européennes, gardent une saveur toute particulière.

Ce concert en présente diverses facettes, entre « tubes » des séries télévisées de Heidi, expression de la nostalgie des prières sur l’alpe ou virtuosité jubilatoire des danses.
Un des fils rouges de notre programme suit l’histoire de la diffusion du 
Ranz des vaches. Depuis le XVIe siècle cet air fascine ; non seulement parce que la légende lui a attribué la capacité exacerbée d’émouvoir les mercenaires suisses en service à l’étranger en concentrant en lui tous les leviers de la nostalgie ; mais surtout parce que plus que tout autre, il évoque le monde pastoral alpestre, l’âpreté et la grandeur des cimes…

Presque toutes les versions du Ranz des vaches sont marquées par la présence de l’Alphorn fa, cette note caractéristique des instruments à harmoniques naturelles qu’on entend le plus souvent sur le cor des Alpes. L’usage fréquent du quatrième degré haussé dans les autres pièces figurant dans ce programme fait référence bien sûr à l’Alphorn fa et contribue à donner à ce répertoire, par la parenté stylistique qu’il fonde, à la fois son unité et sa couleur distinctive.

 

Entrée libre, chapeau à la sortie