Vernissage « café-croissant »
Samedi 2 novembre de 9 à 12h

Heures d’ouverture en présence des artistes
Samedi et dimanche de 14h30 à 17h
Mardi de 18 à 21h ou sur rendez-vous

L’art et la vie

En ce temps d’un automne que nous vous souhaitons plus ensoleillé et coloré que le jour où nous nous mettons à rédiger ce texte, les espaces de la Galerie La Primaire abriteront les œuvres de trois artistes. Trois femmes dont chacune nous introduit, par ses œuvres, dans un monde très particulier, très personnel. Ce qu’elles nous ont communiqué en vue de notre texte montre que, pour toutes les trois, le travail artistique est intimement lié à leur vie intérieure, quotidienne et évolutive.

 

Aloka Vogel

Aloka Vogel

Voici, dans l’Espace Yves Sandrier, les peintures de celle qui, pendant des années, ne s’est pas exprimée sur le plan artistique, Aloka Vogel. Dans sa vie, il y eut en effet un moment décisif. «Peindre… Je n’osais pas… J’avais fait des tentatives à plusieurs reprises, mais j’avais trop peur du jugement, peur du regard des autres. Et, un jour, grâce aux encouragements d’une personne, j’ai finalement osé! Ce fut le déclic, et c’est devenu une passion!» «Neuf ans que je chemine avec la toile, les couleurs et les pinceaux… et un amour inconditionnel pour l’huile… Peindre… c’est la découverte de moi-même. C’est exprimer la beauté, le rêve, le mystère!»
A nous, spectateurs, le plaisir de regarder et d’apprécier une série de peintures à l’huile, dans lesquelles l’artiste s’exprime avec audace et grande liberté.
Nancy Mizrahi-Prévôt

Nancy Mizrahi-Prévôt

Dans l’Espace II, on se trouvera face aux travaux de Nancy Mizrahi-Prévôt, artiste qui a déjà exposé deux fois à La Primaire, il y a bien des années. Nous-même et bien des amis/amies de la galerie aurons donc le plaisir de voir comment l’artiste a poursuivi son chemin et évolué dans son art. A notre avis, la grande différence se manifeste dans la technique, les modes de travail. A côté des peintures à l’huile, toujours en vigueur et toujours aussi belles, il y a désormais aussi des «tableaux reliefs», relief plâtre, ciré ou verni, puis relief alu perforé. Pour nous, la grande découverte est celle des sculptures, qu’il s’agisse de céramiques, de bronzes, voire de marbres. C’est par ces diverses techniques que l’artiste parvient à concrétiser ce qu’elle appelle «étude de l’individu», aperçu et saisi, soit seul, soit en foule, et même «passion du genre humain.»
Vibusha Scialom Rochat

Vibusha Scialom Rochat

Un pas de plus, et nous voilà dans l’espace III, où nous trouvons les œuvres de la Conchoise Vibusha Scialom Rochat. Ici encore, nous avons affaire à une personne qui, après des années vouées à un travail professionnel, s’est mise à faire ce qu’elle nomme avec bonheur «explorer le monde des couleurs», donc peindre. Cette nouvelle étape de vie a trouvé toute sa force par la rencontre des peintures abstraites de l’artiste Frank André James, peintures pouvant «servir de support à la contemplation». Cela peut nous aider à comprendre pourquoi l’exposition porte le titre énigmatique «l’œuf cosmique». «Ce thème, nous dit l’artiste, symbolise pour moi un renouveau de ma créativité. Mon intention est d’apporter au spectateur un sentiment de calme et de fluidité.» On nous permettra, pour terminer, un petit clin d’œil: l’artiste a tenu «à redonner une nouvelle vie à des cadres anciens».