VERNISSAGE « CAFE-CROISSANT »

Samedi 27 janvier de 9 à 12h

Heures d’ouverture en présence des artistes
Samedi et dimanche de 14h30 à 17h
Mardi de 18 à 21h ou sur rendez-vous

Conches ne manque pas de créativité Au moment où la Galerie La Primaire se prépare à fêter les quarante ans de son existence, on aura sans doute l’occasion d’entendre parler plus d’une fois des liens qui ont existé et qui existent entre elle, la galerie, et le lieu de son implantation, le quartier de Conches, sur la commune de Chêne-Bougeries.

C’est à ce moment qu’une exposition réunit trois femmes artistes qui vivent et créent précisément à Conches. Cette coïncidence n’a pas été programmée, mais elle nous paraît bienvenue et heureuse.

Sylvie Rhis

Sylvie Rhis

Nos premiers pas nous conduisent, dans l’Espace Yves Sandrier, vers les œuvres de celle qui se présente sous son nom d’artiste Sissi. C’est un ensemble très généreux, surprenant, marqué par une  belle spontanéité et une totale liberté vis-à-vis de la nature réelle. A vrai dire, il s’agit d’un univers tout à fait spécial, inattendu, qui, pour être assimilé, oblige le spectateur à se défaire de son regard réaliste. Remarquable, le choix des animaux qui peuplent ce monde parsemé de fleurs, de papillons, d’étoiles, de flocons de neige: chouettes, tortues, renards, pandas, licornes… Pour cette femme à l’imagination débordante, «peindre est un besoin pour atteindre un certain équilibre, un moyen d’exprimer sa sensibilité, qui comble son besoin de créer» et qui, pour nous, spectateurs et spectatrices, donne accès à un univers de rêve.

Anne Déruaz

Anne Déruaz

Dans l’espace voisin, c’est Anne Déruaz qui présente ses créations, une Conchoise de souche, fort bien connue dans la Commune, aussi bien par ses engagements publics que par son activité d’artiste et d’animatrice d’ateliers pour enfants. Au cours des dernières années, elle a exposé par deux fois dans les locaux du Nouveau Vallon, galerie de la Commune de Chêne-Bougeries. Voici donc, à La Primaire, une nouvelle étape qui va dévoiler la phase la plus récente de son travail, dont l’emploi de nouvelles techniques. «Après le patchwork, j’ai découvert le scrapbooking et les variations infinies qu’il propose, permettant à ma créativité de s’épanouir.»

Sabrina Tsacopoulos

Sabrina Tsacopoulos

Sabrina Tscacopoulos est originaire de l’Ile Maurice, où elle vécut son enfance et sa première jeunesse. C’est là qu’elle a pu, auprès d’un oncle, peintre et dessinateur, apprendre à peindre et dessiner. Ces premières démarches dans ces domaines l’ont marquée pour toujours, même si, par la suite, il a fallu que la plus grande partie de son temps soit prise par la vie de famille, par le travail et par la formation dans d’autres activités, soit en Suisse, soit encore à l’Ile Maurice. C’est tout récemment, lors du Covid, qu’elle s’est remise à peindre. «La peinture fut pour moi un moment pour me déconnecter de la réalité et pour retrouver les moments de mon enfance.» Puisque plusieurs toiles évoquent des thèmes de plusieurs continents, l’exposition porte le titre global «Gaia».