Vernissage

Vendredi 14 octobre dès 18h

 

Samedi 15 et dimanche 16 octobre de 14 à 18h

 

A quoi tient cette expression «Expo Hors Cadre»?

Cela vient, d’une part, du fait que, contrairement aux expositions habituelles de La Primaire, celle-ci ne dure pas trois week-ends, mais trois jours. Cela vient, d’autre part, du fait que les trois exposantes ont quelque chose en commun: ce sont les jeunes artistes qui ont remporté cette année le Prix Galerie La Primaire, décerné cet été pour la troisième fois. Cette année encore, il s’agit de trois jeunes femmes.                                                    

Le plaisir est toujours aussi vif lorsque nous sommes chargés d’annoncer et de présenter une nouvelle exposition à la Galerie La Primaire. Et cela d’autant plus quand nous pouvons mettre en évidence les travaux d’artistes en herbe, témoignant de leurs premières recherches, de leurs premières audaces.

Claire Graber

Claire Graber

Bande dessinée

Nous voici, tout d’abord, dans l’espace Yves Sandrier, face aux œuvres de Claire Graber, qui a présenté son travail de diplôme à l’ESBDI pour la Bande dessinée. Le cœur de son exposition est constitué par une bande dessinée, « FauxPas », un album de 74 pages en noir et blanc, dont on verra évidemment l’original, complété par une série de planches originales en différents formats plus grands. Le récit de la BD aborde la thématique du voyage, de la déambulation, moments où se nouent aussi bien des relations humaines que des rapports divers à l’environnement. On aura l’occasion d’apprendre comment peut naître et grandir une BD. Voici, à titre d’exemple, quelques premières indications: «Pour démarrer un projet personnel, je commence très souvent par regarder des photographies. Cela fait resurgir des souvenirs oubliés et stimule mon imagination. Parfois, certaines photos restent floues, et peu de choses me viennent en tête. J’aime travailler avec cette mémoire un peu vague, car elle me permet d’avoir une base, tout en étant libre et en dessinant de manière instinctive.» L’artiste sera certainement heureuse de pouvoir en dire plus.

Claire Graber poursuit ses études à l’Ecole de Recherche Graphique de Bruxelles (ERG).

Maïwenn Cambi

Maïwenn Cambi

Céramique

Dans la section céramique du CFPArts, une installation, à savoir un groupe de corps féminins, réunis sous le titre intriguant mais significatif «La place de la femme dans les espaces urbains», exerça d’emblée une forte impression sur le jury ayant à choisir le ou la lauréat-e du Prix. C’est donc Maïwenn Cambi, créatrice de ce groupe de corps féminins, qui remporta le prix. Voici comment elle évoque succinctement son travail: «Il y a deux ou trois corps, suspendus grâce à des fils de fer ainsi que du grillage. Les corps sont faits de Paper Clays et sont légèrement teintés en violet/mauve. Ils ont la taille et les proportions des modèles.» Ce sont les positions des corps, leur insertion dans le milieu urbain – proximité, distance, visibilité – qui suggèrent ou révèlent les intentions de la jeune céramiste. Une vidéo retrace l’origine, la signification et l’achèvement de cette création.

En attendant d’entrer dans une haute école d’art, Maïwenn Cambi donne des cours de céramique.

 

Eulalie Félix

Eulalie Félix

Monotype et techniques mixtes

Un pas de plus, et nous voilà face aux travaux de la jeune peintre Eulalie Félix, qui a fréquenté l’OS Arts au Collège Claparède. Lorsqu’il s’est agi d’y choisir une lauréate ou un lauréat pour le Prix Galerie La Primaire, les œuvres exposées dans les couloirs et les salles de travail au sous-sol du Collège mirent, une fois de plus, les jurés devant un choix difficile. La qualité des travaux, la capacité des élèves à mettre en évidence leur préoccupations, la diversité des techniques, autant d’aspects à prendre en considération. La technique que pratique Eulalie Félix en priorité, est celle du monotype. Une technique qui comprend plusieurs étapes, dont nous laissons l’artiste elle-même faire la description: «Elle consiste à peindre à l’encre typographique sur une surface non poreuse, en général sur des plaques de verre, puis à faire des «reports» sur papier, grâce à l’encre disposée sur le verre. Se crée alors un jeu d’empreintes entre mon corps, mes gestes et l’œuvre.»  Les œuvres exposées (et la vidéo montrant l’artiste au travail) permettront aux visiteurs de découvrir la complexité de cette manière de peindre.

Eulalie Félix poursuit sa formation artistique à l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne (ECAL), en arts visuels.