EXPO HORS CADRE
2021

Vernissage

VENDREDI 15 OCTOBRE 2021 A 18H

 

saMEDI 16 ET DIMANCHE 17 DE 14H A 18H

 

Cassandre Tornay

Cassandre Tornay

Bande dessinée et illustration

 

La lauréate diplômée de l’ESBDI est Cassandre Tornay. L’œuvre qui a fait pencher la balance en sa faveur et qui fournira l’essentiel de son exposition est une BD portant le titre BOA. A son propos, voici quelques notes de l’auteure. « Un petit livre de pensées qu’on emporte partout et qu’on peut ouvrir un peu n’importe quand et à n’importe quel moment du récit. C’est l’idée de mon projet. D’où le format : petit, carré, qu’on peut laisser sur une table ou au coin du lit. Je revois ma grand-mère, au détour d’un téléphone, qui me parle de ses lectures et qui me dit avec un petit sourire : « J’aime bien ce livre parce que je m’assieds dans le canapé pour lire une page et puis je retourne à mes activités ». C’est ce genre d’objet que j’avais envie de concevoir. Associé au dessin, j’étais curieuse de voir ce que ça pouvait donner. Je trouvais important que ma bande dessinée ne soit pas qu’une suite d’anecdotes, de souvenirs ou de pensées, mais qu’il y ait, aussi, une histoire suivie. D’où le choix des personnages, Toncar et Boa. Ils rythment les pages, et à travers chaque chapitre on découvre la relation qui les lie. C’est autour de ce lien que gravitent et se greffent, dans un deuxième temps, tous les thèmes abordés. » Notons que le thème de l’architecture y joue un très grand rôle.
Cassandre Tornay poursuit ses études à la HEAD de Genève, en 2e année de la section communication.

Jade Morel

Jade Morel

Céramique

 

Les recherches et les réalisations de la céramiste, Jade Morel, nous engagent sur des chemins surprenants. Des questions peuvent surgir au sujet des réflexions auxquelles elle cherche à donner forme par ses travaux. « Par mon projet, je questionne la beauté, les modes et les tendances. Depuis longtemps, les êtres humains cherchent à s’embellir, et de nombreux moyens ont été mis en œuvre dans ce but : habits, bijoux, parures, maquillages, coiffures, tatouages et chirurgies. Ces différents “moyens” servent à s’identifier à un groupe ou, au contraire, à se différencier de celui-ci. Cependant, la différence n’a pas forcément toujours une connotation positive ; elle peut aussi être associée à l’opposition, la contradiction, l’inhabituel et l’étrange. » A partir de ces constats, la céramiste engage par son travail des tentatives de réponse, en appliquant au corps humain, surtout au visage féminin, des éléments de céramique. « Mes pièces sont des accessoires qui embellissent ou enlaidissent une personne, cela dépend des points de vue, car subjectifs et personnels. Mon but est d’interroger la notion de beauté et ses limites et la dualité entre standard et bizarre, naturel et artificiel. En partant d’une base, un humain “naturel”, les accessoires dénaturent le physique d’une personne et la rendent ainsi artificielle, différente, changée. »
Jade Morel poursuit sa formation à Strasbourg, à l’Ecole professionnelle de maquillage Métamorphose.

Zoia Atkinson

Zoia Atkinson

Peinture

 

Zoia Atkinson présente à la galerie ses peintures réalisées lors de sa 4e année au Collège Claparède. Elle explique son travail avec ses mots : « Mes projets sont étroitement liés à l’appropriation de l’espace avec la danse, le théâtre, la peinture, la scénographie, la mise en scène, les installations et la photographie. En reprenant Le Sacre du Printemps de Pina Bausch, j’ai commencé une démarche qui consiste à occuper un lieu avec une histoire précise. En immergeant l’observateur dans la beauté d’un rite spirituel dans l’optique de célébrer l’éveil du printemps et l’horreur du sacrifice humain, je dévoile la tension et le lien essentiel entre l’humain et la nature. Dans mon carnet, j’explore de nouveaux tracés, compositions et jeux chromatiques pour les transposer ensuite sur des grands formats qui laissent place au corps et à ses mouvements. Avec comme support le papier calque, suspendu au plafond ou attaché à un paravent, je peux donner une autre vie à la peinture en installant des lumières qui dévoilent les couches et textures. » Le comité de La Primaire a été impressionné par son travail dont l’ampleur était parfaitement maîtrisée, par la finesse et la luminosité des couleurs et par la souplesse des personnages représentés.
Zoia Atkinson poursuit sa formation artistique à la HEAD de Genève, en section peinture.