Vernissage « café-croissant »
Samedi 29 mars de 9 à 12h

Heures d’ouverture, en présence des artistes
Samedi et dimanche de 14h30 à 17h
Mardi de 18 à 21h ou sur rendez-vous

Pour cette dernière exposition de la saison, nous laissons directement les artistes s’exprimer.

Joseph Lombardi

Joseph Lombardi

Joseph Lombardi – peinture
«Mes animaux ont cette liberté de se perdre, de se retrouver aussi entre eux, parmi les couleurs de la fable, du conte. Une rêverie, un monde onirique se découvrent au visiteur. L’Imaginaire est réveillé par le regard baladeur à travers les œuvres. On se surprend à sourire de cet univers proposé. Des thèmes d’actualités sont évoqués: le réchauffement climatique, les migrants… Un humour, un clin d’œil à l’entraide, à l’entr’aime, l’envie aussi d’être l’autre ou de devenir l’autre, l’escargot sortir de sa coquille ou l’envie de voler…
A travers mes histoires, je m’enivre avant tout de peindre, de dessiner, de poser là les couleurs. Une vibration est trace sur la toile ou le papier, à la limite d’être contrariée, parfois au goût des uns ou des autres. Peindre à la limite du déséquilibre, d’un équilibre à retrouver dans l’œuvre et en dehors de celle-ci. De peintures, en dessins, en fables, venez écouter avec les yeux, découvrir une évasion qui se voudra complice des vôtres.»
Laurence Stulz

Laurence Stulz

Laurence Stulz – aquarelle – Les contes: œuvres figuratives et imaginaires
«Dans mon travail, je ne recherche rien, je suis mon inspiration du moment, en me laissant guider par le choix des couleurs, les formes, les mouvements. J’avance ainsi sur le chemin de la créativité. Mon inspiration vient d’une émotion, face à la perfection et l’harmonie d’un détail de la nature ou d’un objet. Je suis très critique et perfectionniste face à un tableau. J’y travaille en plusieurs étapes, jusqu’à ce que je sois satisfaite du résultat. Je suis réceptive à l’accueil du public, sans attacher trop d’importance. J’explique ma démarche, mon but à atteindre et la technique employée. Je me détache de la réalité, pour rêver et être bien dans cet état second.»
Régina Joye

Régina Joye

Regina Joye – dessin – crayon, encre, fusain, pastel
«J’ai toujours aimé dessiner. J’ai commencé chez moi, à Porto Alegre (sud du Brésil), à la table de la cuisine, sur des papiers d’emballage, qui, à l’époque, étaient rosâtres ou verdâtres, avec un crayon quelconque. Je dessinais des petits bonhommes qui me plaisaient beaucoup. Un carré arrondi en haut et j’avais la tête, un deuxième collé en-dessous et j’avais le tronc. Après, je dessinais un trapèze (une jupe) si c’était une fille, et une sorte de carré fendu (un short) si c’était un garçon. J’y collais des petits bras et des jambettes.
Plus tard, j’ai appris à dessiner une table (avec les pieds représentés en-dessous et pas collés sur les côtés, un exploit) et une espèce de profil de lion (valable aussi pour un chien).
Un beau jour, je suis tombée sur une feuille de papier au grain pas trop lisse, un crayon B, quelque chose, et un modèle nu. L’amour du dessin m’a décoché une flèche. D’abord les humains ont été mon obsession et ensuite j’ai été touchée aussi par d’autres sujets. En dessinant, je m’appuie sur une émotion et j’essaie de la transmettre. J’espère que mes dessins trouveront le moyen d’entrer en contact avec le public.»