Françoise Felici
Aquarelle Ciel et Eau
L’espace Yves Sandrier abritera une série importante d’aquarelles, certaines d’assez grand format, œuvres de Françoise Felici, fort bien connue à La Primaire. Les œuvres exposées font partie d’une longue pratique de la peinture. «Je n’ai cessé de rêver, d’observer et de m’émerveiller, grâce à l’aquarelle, qui m’a permis de m’évader sans limites.» «Les grands formats me permettent d’exprimer plus largement ce que je ressens et ce que j’ai le plus envie de peindre: le ciel (qui me fascine depuis l’enfance), l’eau, les paysages.»
Albertino Garibaldi
Techniques mixtes
Premier dépaysement: Dans le deuxième espace, l’artiste, qui se présente sous le nom d’Albertino Garibaldi, propose le mot CHAOS LYRIQUES comme clé de son exposition. Ici, nulle trace de ciels bleus et d’eaux claires, mais il y a bien de la figuration, des sujets reconnaissables, mais très particuliers, aux titres souvent significatifs. Ce qui prédomine, c’est le noir sur des fonds rouges-bruns, oranges, très discrets. Des mots, des lettres imprimées, des textes, tantôt fragmentaires, tantôt remplissant tout l’espace du tableau. Aux visiteurs d’essayer d’y repérer ce qui peut en être le sens, en s’aidant des titres. L’échange avec l’artiste nous semble indispensable pour bien comprendre sa démarche.
Thanh-Vi Tran
Techniques mixtes
Autre dépaysement: Les œuvres exposées dans le troisième espace par la jeune artiste Thanh-Vi Tran. Entre quatre et six grands formats, trois moyens formats, tout sur papier. A première vue, ces travaux paraissent énigmatiques. Inutile de vouloir y repérer des objets reconnaissables, Tout est ici le résulat d’une entreprise complexe, aux multiples étapes, aux nombreux bouleversements. Ecoutons cependant l’artiste elle-même, pour l’essentiel: «Au centre de ma peinture se trouve l’écriture. Une phrase entière ou juste quelques lettres – des anagrammes ou messages codés. Parfois ces bribes de mots sont vidés de leur sens et ne sont plus écrits que pour leur qualité graphique, succession de lettres, d’empreintes ou de signes.» Nous pouvons ou devons donc comprendre quelque peu ces peintures non pas comme un jeu facile, mais comme le résultat d’un travail aux multiples remaniements.